L’évolution technique des équipements et ses composants impacte la Qualité de l’air intérieur. Nous parlons alors de pollution de l’air intérieur. Elle peut provenir de sources extérieures, des occupants eux-mêmes ou encore des défauts d’équipements de chauffage, ventilation et CTA.

 

Aujourd’hui, la loi ELAN (article 188) et du décret sur la Surveillance de la Qualité d’Air. (décret N°2015-1000 du 17 août 2015 imposent une réglementation stricte sur certains polluants.

Dans les faits, un bâtiment mal aéré se traduit par une forte concentration de CO2, par le développement de divers champignons et bactéries, nocifs aussi bien pour les occupants que pour les fondations. L’atmosphère intérieur doit être renouvelé pour maintenir un état de pureté de l’air. Supprimer les polluants, éviter les augmentations de fortes températures, une humidité trop élevée.

Pour connaître le niveau de pollution de l’atmosphère dans une entreprise, il faut réaliser un diagnostic. Sur la base de ce dernier et en fonction des résultats, un plan d’action pourra être mis en place pour améliorer la qualité de l’air, comme,  l’installation de solutions :

  • Une ventilation par renouvellement d’air type VMC Simple flux ou double flux avec récupération de chaleur,
  • Une centrale de traitement d’air,
  • Un modulateur de débit en fonction de la présence ou le niveau de CO2 dans des locaux à usages variables, etc.

En parallèle, il existe de nombreux réflexes à avoir pour améliorer la qualité de l’air en intérieur et prévenir la pollution :

  • Aérer les locaux : au moins 10 minutes par jour, même en hiver.
  • Entretenir les systèmes de ventilation.
  • Faire vérifier chaque année le système de chauffage.
  • Entretenir le niveau d’encrassement des équipements et réseaux.